Cinq raisons de suivre le HSBC SVNS de Los Angeles | Femmes

Le show risque d’être impressionnant du côté d’Hollywood dans le tableau féminin du HSBC SVNS de Los Angeles.

Si la Nouvelle-Zélande et l’Australie sont, encore une fois, les finalistes annoncés, il y aura d’autres équipes à surveiller.

  1. La Nouvelle-Zélande frôle la perfection

Nombreuses sont les équipes qui ont impressionné lors de cette saison de HSBC SVNS, mais aucune n’a effleuré le niveau affiché par les Black Ferns Sevens quand elles étaient au top.

Elles ont décroché quatre des six titres cette saison et ont terminé deuxièmes quand elles n’ont pas pris l’or. Ajoutez à cela la deuxième partie de saison dernière et vous obtenez huit victoires sur les dix derniers tournois de SVNS, sans parler de la médaille d’or olympique.

Si elles étaient sacrées championnes du monde à Los Angeles, cela leur permettrait aussi d’effacer le souvenir de la défaite en demi-finale de la Grande Finale 2024 contre l’Australie.

L’équipe a tellement été performante dans tous les secteurs qu’il est compliqué de ne garder qu’un nom à surveiller, mais s’il fallait le faire, on retiendrait Jorga Miller, nommée au titre de Joueuse de l’Année.

  1. L’Australie pour gâcher la fête ?

Ceci étant dit, aucune équipe n’est mieux placée pour briser cette série et gâcher la fête que l’Australie, le rival de toujours, d’autant que les sources de motivation seront nombreuses.

Que l’on s’entende : l’Australie a réalisé une magnifique saison, décrochant deux titres consécutifs lors des deux premiers tournois à Dubaï puis à domicile, à Perth, avant de terminer la saison régulière avec deux médailles d’argent.

Mais comment faire pour contrecarrer les plans de la Nouvelle-Zélande ? L’option Maddison Levi semble être incontournable.

La nommée au titre de Joueuse de l’Année a non seulement marqué plus d’un tiers des essais de son équipe cette saison (en manquant l’étape de Vancouver sur blessure), mais elle a aussi été au cœur de l’une des actions les plus virales de l’année à Singapour en arrachant le ballon des bras de la Néo-Zélandaise Kelsey Teneti sur un plaquage salvateur alors que cette dernière allait à l’essai. Dans le même mouvement, elle s’est remise sur ses appuis pour lancer une superbe contre-attaque.

Les deux équipes ont été placées dans deux poules différentes et pourraient donc se retrouver en finale.

  1. Attention aux outsiders

Alors que les deux équipes ci-dessus survolent la saison, le format de cette Grande Finale est tel que n’importe qui peut finir champion du monde.

La jeune équipe de France a débuté la saison en décrochant trois médailles de bronze de suite et n’est jamais passée loin d’une finale. Le Canada, de son côté, a fait honneur à son statut de médaillé d’argent olympique.

Une semaine après leur première victoire historique à XV contre les États-Unis, le Japon, qui progresse à vitesse grand V, peut faire déjouer plus d’une équipe. Quant au pays hôte, médaillé d’argent au Cap, il voudra écrire sa propre histoire à Tinseltown.

Si les Fidjiennes ont terminé la saison régulière à la 7e place, elles ont montré à Vancouver, en finissant deuxièmes, qu’elles étaient solides, tout comme la Grande-Bretagne.

  1. Un avant-goût de la Coupe du Monde 2025

À Los Angeles, les joueuses auront l’occasion de goûter à ce qu’elles pourront vivre lors des JO 2028 de Los Angeles, mais aussi lors de la Coupe du Monde de Rugby à XV qui se joue cette année.

Cette semaine, Portia Woodman-Wickliffe, légende du 7, a annoncé qu’elle sortait de sa retraite pour tenter de décrocher un troisième sacre mondial à XV avec les Black Ferns.

Stacey Waaka, qui a remporté la Coupe du Monde de Rugby en 2022, évoluera aux côtés de Teneti, elle aussi internationale à XV, à Los Angeles ce week-end. Quant à leurs coéquipières Miller et Risi Pouri-Lane, elles ont fait part de leur envie de jouer le Mondial en Angleterre an août prochain.

Ajoutez à cela Levi et sa coéquipière Charlotte Caslick du côté de l’Australie, et vous comprenez que ce tournoi pèse lourd.

  1. Des barrages périlleux

Du Kenya à la Colombie, la Grande Finale du HSBC SVNS sera véritablement internationale, notamment en barrages.

Le Kenya a remporté le Challenger après deux titres et une troisième place en saison régulière, tandis que la Colombie s’est qualifiée pour les barrages grâce à une série de résultats historiques.

L’Afrique du Sud et l’Argentine les rejoindront dans cette bataille, tout comme le Brésil de Thalia Costa.

Cette dernière a inscrit 23 essais sur le circuit cette saison, ce qui lui a permis d’être nommée au titre de Joueuse de la Saison aux côtés de Levi et Miller. Elle donnera tout pour maintenir les siennes dans l’élite à LA.

La Chine, qui a décroché le meilleur résultat de son histoire (6e) à Singapour, l’Irlande et l’Espagne complètent le tableau.

Voilà, vous avez toutes les clés pour vivre une Grande Finale de folie !