
Cinq raisons de suivre le HSBC SVNS de Los Angeles | Hommes

Nous y sommes : le summum d’une superbe saison de HSBC SVNS sur deux jours non-stop. Il ne faudra rien manquer ! Voici pourquoi :
- Tout à gagner
Toute la saison, les meilleurs joueurs du monde se sont affrontés pour une qualification à Los Angeles. Seuls les huit meilleurs se sont qualifiés. Désormais, ils n’ont plus qu’à remporter cinq matchs pour être sacrés champions du HSBC SVNS.
L’Argentine (trois titres), les Fidji (deux) et l’Afrique du Sud (un) sont montés sur la plus haute marche du podium cette saison, mais l’Espagne (une médaille d’argent et deux médailles de bronze), la France (deux médailles d’argent) et l’Australie (une médaille d’argent et une de bronze) ont montré qu’elles prétendaient aussi au titre.
La Nouvelle-Zélande, l’une des meilleures nations de l’histoire, et la Grande-Bretagne, qui a poussé l’Argentine dans ses retranchements à Singapour, auront aussi leur mot à dire. Et dire que le Kenya, médaillé d’argent à Singapour, ne s’est pas qualifié pour cette Grande Finale.
Wow.
- L’Argentine revancharde
S’il ne fallait garder qu’un favori, ce serait l’Argentine à plusieurs titres.
La motivation, déjà. Comme la Nouvelle-Zélande chez les femmes, les Argentins peuvent devenir la première sélection à remporter la saison régulière et le trophée de champion du circuit SVNS.
La revanche, ensuite. L’an dernier, Los Pumas se sont inclinés en finale de la Grande Finale et en quart de finale des JO de Paris 2024 contre la France. Deux revers qui ont fait mal.
« On serait très, très heureux de l’emporter, avec Santi (Gomez Cora, sélectionneur) et le reste de l’équipe. Ce serait une belle revanche sur l’an dernier », explique Marcos Moneta.
« Nous n’avons rien à craindre. C’est une très belle occasion de prouver que nous restons les meilleurs. »
- Fidji, Espagne et Afrique du Sud, trois nations à surveiller
Marcos Moneta, candidat au titre de Joueur de l’Année, sait qui suivre au Dignity Health Sports Park ce week-end.
« Les Fidji ont une grosse équipe. Ils sont forts en attaque et sont cliniques en transition », explique l’ailier en faisant une petite moue. « Avec les Fidji, il ne faut pas perdre le ballon sinon tu leur donnes une chance de jouer. »
Il pense aussi à l’Espagne, qui est passée de la 10e place l’an dernier à la troisième cette année. « Ils sont très intelligents, ils tiennent beaucoup le ballon, c’est difficile de le récupérer. »
Enfin, il mise sur l’Afrique du Sud, l’équipe qui a donné le plus de fil à retordre à l’Argentine cette saison. « La clé, chez eux, c’est l’intensité qu’ils mettent dans chaque ruck, sur chaque plaquage. Ils ont de très bons joueurs qui savent jouer les un-contre-un. On va les affronter dans le groupe, ça va être un beau match. »
- Du spectacle à tout-va
Même avec tant de qualité partout, il reste des joueurs au-dessus du lot qu’il ne faudra pas manquer, Moneta en tête de liste.
Il compte parmi les deux Argentins nommés au titre de Joueur de l’Année HSBC SVNS chez les hommes. Avec un total de 117 points et 23 essais, il a des arguments à faire valoir, tout comme son compatriote Luciano Gonzalez, meilleur porteur du circuit et désigné Joueur de la Finale lors de trois des neuf derniers tournois SVNS.
À leurs côtés, on citera Pol Pla. Le joueur de 32 ans a emmené sa sélection vers les sommets contre toute attente, inscrivant au passage son 100e essai.
On pense également aux nommés au titre de Meilleur Jeune que sont George Bose (Fidji), Enahemo Artaud (France) et Aden Ekanayake (Australie). En résumé, ce week-end promet d’être incroyable.
- Des barrages pour le suspense
La lutte ne fera pas seulement rage pour le trophée, le week-end du 3 et 4 mai. Il y aura aussi de l’enjeu pour les barrages du HSBC SVNS.
C’est via ces barrages que l’Espagne est montée l’an dernier, à Madrid. Cette année, le Portugal, vainqueur du HSBC SVNS Challenger aimerait les imiter.
L’Allemagne, les Samoa et le Canada les y rejoindront, eux qui sont sortis du Challenger. En parallèle, le Kenya, qui a brillé à Singapour, l’Uruguay, l’Irlande et les États-Unis feront tout pour ne pas descendre.